Sur de nombreux sites touristiques populaires dans le monde, on trouve des vendeurs de rue. C’est également le cas au Cap-Vert, notamment à Santa Maria et à Buracona sur l’île de Sal. Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que les vendeurs de rue qui peuvent paraître persistants et irritants pour certaines personnes ne sont pas des locaux cap-verdiens. Les vendeurs de rue cap-verdiens sont presque invisibles et discrets. Parfois, on a même l’impression qu’ils ne cherchent même pas à vendre quelque chose. Ils sont très détendus (morabeza). Les vendeurs persistants sont originaires du continent africain.

Les vendeurs persistants sénégalais
Les vendeurs de rue qui adoptent des méthodes persistantes pour vendre leurs produits sont donc originaires du continent africain, principalement du Sénégal. Ils ne sont pas cap-verdiens ! Les vendeurs du continent essaient de se lier à vous et peuvent même vous suivre pendant un certain temps. Ils vous abordent généralement avec quelques questions simples et positives auxquelles vous n’avez qu’à répondre “oui”. Par exemple : “Vous venez d’Angleterre ?” ou “Il fait beau, n’est-ce pas ?” Ainsi, vous entrez dans une ambiance positive et une connexion est établie. Si vous n’êtes pas intéressé, la meilleure méthode est de dire fermement et amicalement “non, merci” tout en continuant à sourire. Évitez de vous laisser entraîner dans une conversation. De cette manière, vous ne serez pas importuné par les vendeurs. Résistez également aux invitations à les suivre jusqu’à leur magasin ou leur étal de marché. Il est alors encore plus difficile de résister aux vendeurs.